Comment gérer notre zone maritime côtière en faveur des générations futures

COMMENT GÉRER NOTRE ZONE MARITIME CÔTIÈRE EN FAVEUR DES GÉNÉRATIONS FUTURES

 

Les mutations comportementales de l’humain en Nouvelle-Calédonie.

Depuis la nuit des temps, l’homme prélève dans son environnement ce dont il a besoin pour vivre.

En Nouvelle Calédonie, l’exploitation des espèces comestibles de la zone côtière maritime a permis aux populations de se nourrir naturellement durant des générations tant le potentiel exploitable était important.

La société de consommation a changé la donne et nos ressources naturelles se raréfient. Ce déséquilibre est amplifié par d’autres phénomènes comme la pollution, le dérèglement climatique, la destruction de la mangrove et du couvert végétal, la perturbation du flux naturel des cours d’eau (barrages), la perturbation du milieu marin par le mouvement incessant des embarcations motorisées, les modifications du trait de côte, le braconnage etc…

 

Une prise de conscience de la population qui émerge.

Ce constat fait réagir la population. Les plaintes se multiplient et malgré l’application d’une réglementation de plus en plus draconienne, la situation se dégrade dangereusement.

La propagation de la pandémie de la Covid 19 fait réfléchir. Elle est l’expression même de la perturbation humaine de l’environnement et de l’interface Homme-Nature amplifiée par la globalisation des échanges et des modes de vie. La présence d’un coronavirus de la roussette détecté en Nouvelle-Calédonie qui a fait des victimes, en est un exemple flagrant.

 

Que faut-il faire pour gérer autrement notre environnement afin de réconcilier l’homme et la nature ?

La réglementation et la répression sont des mesures alternatives nécessitant l’application de démarches pérennes responsables portées par la population.

A cet effet, nous considérons qu’il appartient à chacun de prendre conscience que ce patrimoine lui appartient et qu’il se doit de le gérer dans le but de le retransmettre aux générations futures dans un état acceptable et sécurisé. Le classement du lagon au patrimoine de l’UNESCO a exclu les zones susceptibles d’être impactées par l’industrie minière. C’est une erreur fondamentale qu’il faudra corriger.

 

La création de structure d’auto gestion de notre environnement.

Dans ces zones délaissées, la création d’un Comité de gestion du milieu marin porté par l’ensemble de la population devient une nécessité si nous voulons concrètement protéger et valoriser notre patrimoine naturel. Ce genre d’organisation d’auto-gestion n’est pas une invention, elle est déjà appliquée dans d’autres pays et partiellement dans le lagon calédonien. Son application respectant la notion de gouvernance, s’appuie sur l’ensemble des acteurs d’un secteur concerné et intègre le milieu scolaire pour favoriser dans le temps, un changement comportemental de notre société.

 

Nous ne pourrons pas faire sans vous, consultez-nous !

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